BTS Professions Immobilières

Agrément jusqu’au 14 septembre 2027 : Vers une formation du BTS Professions Immobilières renforcée

Le monde de la formation professionnelle évolue constamment pour répondre aux exigences du marché du travail. Dans cette optique, l’agrément accordé pour le BTS Professions Immobilières par le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur apporte quelques  nouveautés pour les étudiants, notamment dans l’aménagement des parties technologiques et dans le renforcement des compétences linguistiques.

Dès la première année d’étude, une nouvelle mesure vient marquer les esprits : le stage  annuel s’étend désormais sur huit semaines au lieu de six, couvrant les mois de mars et avril Cette modification vise à offrir aux étudiants une expérience pratique plus étendue, les préparant ainsi de manière plus approfondie au monde professionnel.

L’aménagement des cours technologiques ainsi que le renforcement des compétences linguistiques constituent une avancée dans la qualité de la formation. « Ces ajustements visent à doter les étudiants des compétences techniques nécessaires tout en améliorant leur maîtrise des langues, notamment le français, l’allemand et l’anglais, essentielles dans un contexte professionnel de plus en plus international », précise Claudine Speltz, formatrice référente.

La Loi du 4 juin 2020 : des stagiaires rémunérés

La loi du 4 juin 2020** régissant les stages, notamment dans son article L152-2, impose la rémunération des stagiaires pour les stages d’une durée supérieure à 4 semaines. «Certains estiment qu’il est difficile de trouver des stages rémunérés, surtout dans le contexte actuel de crise ». Néanmoins, si cette condition est une source de motivation pour les stagiaires, il faut se poser la question de son opportunité. « En effet, lorsque les entreprises jouent un rôle de formateur et investissent du temps à former les stagiaires qui sont là non pas pour travailler mais pour se former, et découvrir les trois métiers proposés par la formation dans la vie réelle, une rémunération ne devrait pas être imposée mais rester facultative. Les entreprises donnent de leur temps ». Un contrôle rigoureux est par ailleurs exercé pour garantir que les entreprises remplissent effectivement leur mission de formation. « Ensemble avec les enseignants-tuteurs, et Satu Corke, coordinatrice du BTS au Lycée Josy Barthel à Mamer, nous accompagnons les stagiaires et veille au respect des règles tant par les étudiants.e.s que par les entreprises ».

Si les stages représentent un investissement financier pour les entreprises, ils peuvent  également procurer certains avantages. « Si ces dernières ont un besoin (urgent) de personnel compétent et bien formé, les stages leur permettent de tester des candidats potentiels, cela pourrait faire partie de leur politique RH de renforcer leur vivier de candidatures potentielles ».

Les stages fournissent également aux étudiants l’opportunité de confronter leurs connaissances théoriques aux réalités du terrain et de découvrir s’ils sont réellement faits pour l’un des trois métiers couverts par le BTS : syndic, agent immobilier et promoteur.

Une formation exigeante et reconnue au niveau de l’association européenne des professions immobilières

Le BTS offre une formation intéressante et exigeante, comme une solution de rechange pour ceux et celles qui veulent entrer dans la vie professionnelle. « Cependant, outre sa finalité première, il ne constitue pas une fin en soi, mais peut être une ouverture vers des études longues de type universitaires comme le bachelor ou le master ».

Les étudiants bénéficient également de visites durant leur formation, notamment de salons, de Portes Ouvertes, de congrès et d’autres événements internationaux toujours dans le souci de connecter la formation à la réalité du terrain.

Il est important de souligner encore que les métiers couverts par le BTS Professions Immobilières requièrent des enseignements de plus en plus pointus, notamment en raison des législations de plus en plus complexes. « C’est une formation exigeante pour préparer les futurs professionnels à un environnement en constante évolution ».

 La formation initiale de quelques heures exigée, sans prérequis, par le ministère de l’Économie pour accorder une autorisation d’établissement est bien insuffisante et ne peut se comparer au diplôme BTS. « Cette formation de quelques 58 heures ne devrait entrer en ligne de compte que pour des personnes déjà détentrices de diplômes au moins équivalent au BAC, ou ayant une expérience dans le secteur ou dans le cadre d’une formation professionnelle continue si possible obligatoire ».

Par ailleurs, si ce BTS offre des compétences solides pour se présenter sur le marché du travail, il délivre également la certification européenne EUREDUC, rendant les diplomé.e.s ainsi prêt.e.s à faire reconnaitre leur formation initiale, à faciliter leur circulation et à relever les défis du marché du travail au niveau européen.

Finalement, « ces évolutions témoignent de notre engagement à offrir aux jeunes les meilleures opportunités pour s’épanouir professionnellement et contribuer au dynamisme économique de notre société ».

**Loi du 4 juin 2020 portant modification du Code du travail en vue d’introduire un régime de stage pour élèves et étudiants.

Pour toutes informations et inscriptions : www.ljbm.lu

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